Fofo test | Ocy ♪ Moony
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Fofo test des deux filles bizarres °^°
 
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Concours JDR | Amoureuse

Ocy
Messages : 91
Date d'inscription : 05/12/2015
Age : 19





Ocy
Admin
Ven 3 Fév - 16:42

« Il n'y a pas d'amour sans peine, et pourtant, depuis l'aube du temps les gens s'aiment.  »
Salvatore Adamo
Ma griffe se lève au dessus de la gorge de mon frère. Un éclat meurtrier luit sur la blancheur salie de ce qui allait se planter dans la jugulaire de l'apprenti. Nos larmes coulent à l'unisson.
« Pourquoi ? »
J'entends sa voix comme si elle venait de loin. Mes yeux brillants de larmes lui répondent. La douleur. La haine. L'Amour.
« Je vous ai vu hier. Il m'appartient. À moi et à moi seule ! »
Les mots sortent de ma gueule avec une rage infinie. Je vois du désarroi et de la surprise dans son regard ambré si familier. Comment ais-je pu en arriver là ?
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Ocy
Messages : 91
Date d'inscription : 05/12/2015
Age : 19





Ocy
Admin
Dim 5 Fév - 10:54

« Il n'y a pas d'amour sans peine, et pourtant, depuis l'aube du temps les gens s'aiment.  »
Salvatore Adamo

Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère,
Qu'on pourra lire à travers.
S.O.S. écrit avec de l'air.
Pour te dire que je me sens seule,
Je dessine à l'encre vide
Un désert

« Idriss ! »
À peine ais-je ouvert la porte que tu me sautes dessus. Aussitôt, j'entends un «aïe» ténu de ta part. Je te serre contre moi, heureux de te revoir après une journée de cours toute à fait banale. Tu mets du piment à ma vie, même si parfois, il est dans le mauvais sens. J'inspire une grande bouffée de ton parfum à la fois sucré et pimenté mêlé à une légère odeur d'hôpital que tu ne peux enlever. Ta légèreté m'étonnera toujours, même si je sais que ce n'est pas de ta faute. Tu parais si frêle, je m'inquiète pour toi...
« Calme-toi, dis-je en rigolant. Je suis content de te voir aussi ! »
Mes sombres pensées s'effacent lorsque je vois ton sourire merveilleux, plein de bonheur. Je ne sais pas où tu vas le chercher dans ta situation, mais tu continues de me faire rêver.
« Je t'ai apporté quelque chose ! Retourne sur ton lit en fermant les yeux ! »
Tu rigoles comme une petite fille et te jettes sur le lit, les yeux fermés, attendant ta surprise. Ton cathéter t'empêche de trop bouger, mais tu t'en es accommodé, comme ta vie qui a changé. Si tu savais à quel point tu me manques en cours, c'est une torture !
Dans un coin, ta mère nous regarde à la dérobée mais se lève très vite, prétextant une envie subite d'aller aux toilettes. Elle nous sert toujours cette excuse, mais nous nous en réjouissons secrètement, profitant de notre petit moment à nous. Je sors de mon sac ton cadeau enveloppé dans du papier craft rose.
« Tu peux ouvrir tes yeux ! »
Tu t'exécutes rapidement et ton regard se pose aussitôt sur la boîte que je te tend. Tu déchire s rapidement l'emballage puis ouvre la boîte en forme de cœur.
« Des chocolats ! Tu n'aurais pas du... Et tu as pris mes préférés ! »
Tes yeux pétillent et tu en prends un entre tes doigts fins avant de le croquer avec gourmandise. Tu sembles savourer, et rien que cette idée me fait plaisir.
Je m'approche de ton lit et m'assieds tout contre toi.
« Tu m'en laisserais un ? »
Tu me souris et me tend la boîte. Je pioche un chocolat au hasard dans la boîte et le met dans ma bouche. Effectivement, ils sont délicieux !
Aussitôt, l'objet de mon cadeau me revient en tête et je décide de te faire part de mon idée.
« Tu sais que c'est bientôt la Saint Valentin ? Ça te dirait qu'on fasse quelque chose de... Spécial ? Tu souhaites quelque chose de particulier ? »
Ton regard brun s'assombrit mais reprend très vite son éclat habituel. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres et tu me réponds d'une voix faible :
« On pourrait aller dans le jardin... Et admirer les étoiles... »
Ta requête ne me surprend pas. Tu restes enfermée tout le temps dans l'hôpital et ne sort jamais, et le seul endroit où l'on autorisé les malades à sortir de temps en temps est le jardin. C'est un havre de paix que nous apprécions énormément, toi particulièrement. Les rares moments que nous passons là-bas sont merveilleux.
Je te souris, heureux de voir que nous étions sur la même longueur d'onde. Je ne souhaite que ton bonheur tu sais ! Je donnerai ma vie pour toi. Je sais que les journées que tu passes ici sont compliquées. Et je m'en veux de ne pas être à ta place. Je t'aime. Plus que tout.
« Génial ! Alors...  »
Je suis interrompue par une infirmière qui entre en trombe.
« Excuse-moi. Il est l'heure de partir, elle doit aller faire des examens ! »
Ému, je te regarde. Comme chaque fois, il fait partir. C'est toujours un moment compliqué et dur. Je pose mes lèvres sur les tiennes, puis me relève.
« Je t'aime. »
Tu me lances un regard qui en dit long. Et je m'en vais, le cœur lourd. Tu me manques déjà.

***


Et je cours, je me raccroche à la vie,
Je me soûle avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre ma détresse
Des mots que j'envoie.

C'est aujourd'hui. Je me suis vêtu le plus simplement possible, mais en essayant d'être élégant. Je veux te montrer à quel point je tiens à toi ce soir.
Lorsque j'arrive, tu es déjà là, tu m'attends. On t'a mis dans un fauteuil roulant afin que tu ne te fatigues pas. Et ton t'a laissé. Je me précipite vers toi et, sans que nous ne nous soyons parlé, je commence à pousser ton fauteuil. Le temps est précieux.
Nous nous dirigeons vers notre endroit préféré. Notre havre de paix. C'est un banc en pierre sous un saule pleureur, qui, lorsque nous nous asseyons dessus, nous permet de voir les étoiles. Quand nous y'arrivons, je te prend délicatement du fauteuil et te porte jusqu'au banc. Ton corps maigre et léger se pose délicatement sur la pierre. Toi aussi tu t'es mise sur ton trente-et-un : tes magnifiques cheveux bruns sont lâchés et tombent en cascade sur tes épaules. Tu es habillée d'une jolie robe bleue marine, la seule qui te va encore depuis le début. Tu la ressors souvent et en toute occasion, mais elle reste ma préféré. De petites pantoufles gardent tes pieds bien au chaud. Tu es magnifique, comme toujours. Nous ne nous parlons pas ni ne nous regardons. Nous avons tout les deux les yeux rivés sur les étoiles brillant dans le ciel.
« Tu vois celle-là ? C'est moi. Et la petite a côté, c'est toi. »
Tout en parlant, je te les désigne du doigt. Elles sont reconnaissables, étrangement. Nous les suivons du regard. Elles brillent de mille feux. Soudain, la plus petite diminue. Elle disparaît.
« Idriss ? »
Je tourne mes yeux vers ton visage pâle, éclairé par la lueur de la lune. Je me sens moi aussi perdre mes couleurs. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
« Viens, on rentre. »
J'annonce ça brusquement. La soirée était gâchée, impossible d'en douter. À cause de moi.
« Idriss je... Je voulais te dire...Je me fait opérer dans deux semaines. Et enfin je pourrai partir. »
Ta déclaration me surprend. Je cligne des yeux, ne m'y attendant pas, mais aussitôt, un sourire se dessine sur mes lèvres.
« C'est génial ! Tu pourras enfin retourner en cours avec moi ! »
Tu me souris. Je ne peux m'en empêcher et je colle mes lèvres sur les tiennes. Nous nous embrassons de nombreuses minutes.
« Je t'aime. »

***

Difficile d'appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et que des larmes nouées de de stress
Étouffent un peu plus les cris d'amour
De ceux qui sont dans la détresse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent

Les jours passent. Bientôt, c'est à ton tour. Tu vas être opérée. Tu vas enfin sortir de l'hôpital ! Je sais que tu auras du mal en sortant, qu'il faudra t'habituer. Mais je serai là pour toi, et je t'aiderai mieux que personne. Tout ira bien tu verras.
Je rejoins ta chambre. Tu es à jeun depuis ce matin et n'a rien bu. Tu me semble soucieuse et inquiète. Je m'approche de toi, et aussitôt, un magnifique sourire nait sur tes lèvres fines. Je pose un baiser dessus et te regarde plus attentivement. Tu es habillée de façon sobre, car tu allais bientôt changer de tenue. On t'en apporterait une pour l'opération.
On ne se dit rien. On se regarde. Jusqu'à ce que l'infirmière vienne te chercher.
« C'est l'heure ! Je t'apporte tes vêtements. Idriss, tu dois partir. »
Elle me connait car je suis toujours là.
Je ne sais pas quoi faire. Je dois y'aller, mais je ne peux pas comme ça, en sachant que tu allais te faire opérer. J'aimerai venir avec toi, mais ce n'est malheureusement pas possible. On se fixe et puis, d'un commun accord, on s'écarte.
Au revoir...

***

Tous les cris les S.O.S.
Partent dans les airs
Dans l'eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté.
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d'étoiles sur les rochers...

Une sensation désagréable.
J'attend depuis des heures de tes nouvelles. Je t'attend.
Je n'en peux plus de cette attente. Je veux te voir.
Des cris dans le couloir. On se dispute. Je vois ta mère apparaître dans ta chambre où je suis revenu après ton départ. Elle hurle, elle pleure. Je ne comprend pas.
« Comment avez-vous pu la laisser mourir ?
J'ai mal entendu. Oui, c'est ça, mon oreille bourdonne. Mais je ne peux pas rêver. Ces cris sont réels. Réels. Tu... Ce n'est pas possible. Non. C'est une erreur, on s'est trompé de personne. Mes pensées se brouillent. Mais je ne peux pas croire ce que je n'ai pas vu. Non je ne veux pas te voir...Morte. Qu'est-ce que je dis, qu'est-ce que je pense ? Je n'en sais rien. Je ne sens plus rien. Je me sens tomber.

Cher Idriss,
Quoiqu'il arrive, sache que je t'aime.
Amélie

Je t'aime. Je t'aime.

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